Championnat de France jeunes, un bilan très mitigé.

lundi 22 avril 2024, par Denis Nouvel

Le championnat de France des jeunes vient de se terminer à Agen ce dimanche.
Notre région était représentée par 154 joueuses et joueurs, 106 dans les différentes catégories et 48 dans les Opens. La Ligue des échecs d’Occitanie termine 7e ligue de France sur 14.

Bilan

Si nous déplorons cette année encore le manque de titre, la jeune génération s’est particulièrement distinguée :

Abel Mockbel de Moissac-Castelsarrasin (82) est vice-champion de France des U08 (8/9)

Cassandre Itier de l’Echiquier de la Basse Vallée du Lot (46) monte sur la 4e marche (7/9) en U08F.

En U10F, Yasmine Bailla de L’Echiquier carcassonnais (7/9) se classe 4e

et dans l’Open B, le poussin Théodore Chièze de L’Echiquier du Haut-Quercy (46) termine 5e (7/9).

Double podium en U16F

En U16F la ligue obtient 2 podiums avec Lily-Meï Lavilledieu de l’Echecs Club Montpellier (4e) et Jade Sumarriva-Paulin de l’Echiquier du Grand Alès (5e).

Enfin belle 3e place de Yoann Morel de l’Echiquier nîmois dans l’Open A.

Sauf erreur, sont qualifiés d’office pour le championnat 2025 : Abel Mockbel, Cassandre Itier, Yasmine Bailla et Lily-Mei Lavilledieu

Nous pouvions espérer mieux de quelques qualifiés d’office ou autres participants intégrés dans les pôles jeunes de la ligue.

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Vos commentaires

  • Le 25 avril à 08:53, par Patrice VINCENS En réponse à : Championnat de France jeunes, un bilan très mitigé.

    "Un bilan très mitigé " est bien le titre qui convient.
    La marche est en effet bien haute entre les championnats d’Occ et ceux de France.
    Et afin de relever le niveau du championnat régional, et ainsi mieux préparer nos jeunes compétiteurs aux rudes joutes nationales, il faut limiter l’accès à celui-ci à un nombre plus restreint de qualifiés. A l’heure actuelle, les championnats départementaux s’apparentent trop souvent à une joyeuse "Ecole des Fans" où trop de qualifiés n’ont manifestement pas le niveau. Il convient donc d’être plus rigoureux et d’instituer des quotas plus sévères.
    Enfin, notre Ligue semble ne disposer que d’un nombre insuffisant d’éducateurs qualifiés et d’entraîneurs.

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    • Le 26 avril à 11:17, par Pierre Leblic En réponse à : Championnat de France jeunes, un bilan très mitigé.

      Message reçu de Denis Despaux, Président du comité du Gers et du club d’Auch

      Bonjour Patrice, bonjour à toutes et tous
      Le bilan est mitigé c’est vrai mais notre ligue a perdu ces 2-3 dernières saisons plusieurs jeunes de qualité comme entre autres Adrien Vu Dinh, Mael Rigaud Retourne, Antoine Denaes, Antoine Cassam-Chennai, Léane Grimault, Mathis Serrier, Jules Berthou, Norman Van Den Brande , Mael Pleut.
      Ils sont la preuve que nos entraineurs et animateurs arrivent à former des jeunes de qualité.
      Cette dizaine de départs que j’ai identifié (et j’en ai probablement oublié) influe doublement dans le classement des ligues car ils sont à la fois des points perdus pour notre ligue et des points gagnés pour les autres ligues.

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      • Le 26 avril à 11:18, par Pierre Leblic En réponse à : Championnat de France jeunes, un bilan très mitigé.

        suite du message de Denis Despaux
        Concernant le resserrement des quotas, j’y suis vraiment favorable sur les catégories U08-U10 et U12 mais pas du tout sur les catégories U14 et U16 où ne restent le plus souvent que des jeunes assez aguerris à la compétition.
        2 exemples sur le Gers pour illustrer mon souhait de ne pas durcir les quotas :
         en U14 cette année le Gers a eu 3 qualifiés au championnat de France qui ont fait 3 et 3,5 sur 9 ce qui est honorable. Si l’on resserre les quotas départementaux l’an prochain, 1 voire 2 de ces 3 enfants n’iront même pas au régional sachant qu’il y aura en + Simon Berdah dans cette catégorie qui se classe chaque année entre la 15 et la 30 ème place au régional depuis 5 ans ce qui montre un niveau très correct.
         Pierre Crozes n’a pas réussi à se qualifier au régional U16 cette année avec les nouveaux quotas et il s’est pourtant classé 8 ème de l’open U18-U20 en gagnant 80 points ELO et en faisant des belles performances. Il aurait été très probablement classé entre la 15 et la 25 ème place au régional U16.
        Belle journée à toutes et tous
        Denis DESPAUX Président du CDJE 32 et de l’Echiquier de l’Armagnac

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        • Le 28 avril à 10:59, par Roland En réponse à : Championnat de France jeunes, un bilan très mitigé.

          Bonjour à tous,
          Je me permets un message en tant que parent d’un jeune joueur qui aimerait pouvoir rivaliser avec les joueurs parisiens, marseillais, alsaciens et lorrains.
          Les clubs font ce qu’il peuvent mais le soutien de la ligue est insuffisant et souvent bien tardif dans le calendrier. Il manque une vraie structure encadrante et dynamisante : pourquoi ne pas organiser des stages réguliers pour les qualifiés aux championnats de France avec des encadrants de qualité, ce dont la ligue ne manque pas, rémunérés à leur juste valeur ? Pourquoi ne pas financer des entraînements en ligne avec ces dits encadrants plutôt que de donner une somme aux parents qui doivent trouver seuls des entraîneurs ?
          Qui sont les joueurs qui gagnent en u10,u 12, u14 ,u16 ? Bien souvent des u8 qui ont été fortement soutenus par les parents,leur club, la ligue puis la fédération. Je vais me permettre un exemple personnel. Notre fils finit 101e en 2023 puis 37e en 2024 des u8. Il est dans les 10 premiers français nés en 2017. C’est maintenant que les prochains championnats de France u8 se préparent pas en février 2025 ! Alors on se débrouille individuellement mais quel amateurisme quand on voit les clubs de paca ou de Paris.
          Dès lors, on n’a qu’une solution : chercher une autre ligue, un autre club. Et c’est peut-être une des raisons des dizaines de départ cités.
          En espérant que ce message soit vecteur d’idées et non de polémiques,
          Virginie Roland

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          • Le 2 mai à 12:01, par Raphaël Long En réponse à : Championnat de France jeunes, un bilan très mitigé.

            Bonjour,
            En tant qu’entraîneur je tiens tout de même à signaler une chose : certes selon les situations locales il est nécessaire d’apporter un soutien de poids à des jeunes pousses dans le besoin. Cependant les échecs ne fonctionnent pas de manière miraculeuse, ce ne sont pas quelques cours en plus et 2-3 stages qui améliorent sensiblement le niveau.

            En effet, si vous prenez les meilleurs résultats de la ligue (je vais prendre Anaïs PIERROT 12e U12F https://ratings.fide.com/profile/651057220/calculations & Lily-Meï LAVILLEDIEU 4e U16F https://ratings.fide.com/profile/551017105/calculations que j’ai l’occasion de cotoyer assez régulièrement) vous vous rendrez compte que la facteur décisif est le niveau de pratique. Elles ont joué quasiment sans discontinuer pendant au moins 1 an ou 2 ! Et parmi les jeunes qui progressent le plus et qui ont le même niveau de cours au club, ce sont ceux dont l’investissement personnel (tournois mais également suivi des tournois de haut-niveau, entraînement tactique, lecture de livres ou encore visionnage de vidéos - j’essaye d’en recommander de temps en temps...) est le plus élevé qui réussisse. Au sujet des départs, il se trouve que certains sont simpement dus à des déménagements.

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          • Le 2 mai à 12:01, par Raphaël Long En réponse à : Championnat de France jeunes, un bilan très mitigé.

            Même si je ne nie pas que l’accompagnement joue un rôle primordial, en particulier au moment des gros championnats, il ne faut pas non plus se tromper de priorité. Et nous avons justement la chance de résider dans une ligue très dynamique où il n’est pas rare d’avoir plusieurs évènements un même week-end à plusieurs coins de la région. Je n’ai, à titre personnel, que 3 week-ends sans tournoi à jouer/arbitrer/accompagner cette saison sans même me déplacer au-delà de Perpignan ou Nîmes.

            Cependant pour aller dans votre sens, c’est justement à cette fin que doit être nommé un référent régional du plan de performance national. Nous avons par ailleurs dans l’Hérault des cours hebdomadaires de moins d’une heure pour les meilleurs représentants départementaux jusqu’au CDFJ. Mais cela c’est fait au niveau comité et non ligue. C’est une idée qui mérite d’être débattue. Et je suis tout à fait d’accord : la préparation du prochain CDFJ c’est maintenant ! Affaire à suivre...

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            • Le 3 mai à 11:20, par Roland Virginie En réponse à : Championnat de France jeunes, un bilan très mitigé.

              Bonjour,
              Merci pour vos réponses argumentées et instructives. Je lirai avec attention les liens que vous avez envoyés.
              Nous avons une courbe d’apprentissage en tant que parents, surtout béotiens dans ce milieu : l’enfant a d’abord une passion, puis on lui détecte des capacités, puis les parents et les enfants découvrent le monde des échecs, qui nécessite temps et argent. L’investissement de l’enfant, c’est lui qui en décide, mais les outils de sa progression (livres, vidéos, choix des cours particuliers, du type d’entraineur, des lieux de compétitions, du type de tournois qu’il doit jouer) reposent surtout sur les parents et bien sur l’entraineur de club, surtout quand les enfants sont petits. On navigue toujours entre ce qu’il désire lui à moins de 8 ans ou 10 ans et ce que nous projetons pour eux et espérons en terme de réussite (est ce qu’on en fait trop ou pas assez ?). Je trouve aussi que l’aspect financier qui repose exclusivement sur les parents est un frein à la diversité et à l’inclusion. Pour avoir connu d’autres sports, cela n’est pas toujours le cas via les sports études intégrés au collège/lycée et les insep par exemple.
              Enfin je crois que les enfants d’Occitanie ont les capacités de se hisser plus haut encore, mais qu’ils ont besoin aussi d’un soutien institutionnel plus fort, et que le seul constat du résultat mitigé ne suffit pas, qu’il faut creuser.

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  • Le 28 avril à 11:20, par Fanny En réponse à : Championnat de France jeunes, un bilan très mitigé.

    "Nous pourrions espérer mieux de certains jeunes", vraiment ? Est-ce moralement entendable de faire reposer la "faute" de ce bilan que vous jugez mitigé sur les épaules des enfants ? Peut être qu’il faudrait, comme suggéré plus haut, penser les raisons pour lesquels ces jeunes ne parviennent pas a transformer l’essai ?

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  • Le 28 avril à 11:21, par Francois David En réponse à : Championnat de France jeunes, un bilan très mitigé.

    Bonjour,

    Cet article me laisse songeur... Je ne vois aucune raison valable a penser que les enfants de la Région Occitanie seraient sur le papier moins talentueux que les autres. Si les résultats sont a vos yeux défaillants, il faudrait prioritairement s’interroger sur les structures, l’encadrement, les moyens mis à disposition, plutôt que de rejetter la faute sur des enfants de 7 ou 11 ans qui ont fait de leur mieux avec les moyens qu’on leur donne.

    Cordialement,

    Francois

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  • Le 30 avril à 10:01, par Arnaud Denaes En réponse à : Championnat de France jeunes, un bilan très mitigé.

    Bonjour,

    Les titre et contenu de ce message ne m’avaient pas laissé indifférent. Je vois que je ne suis pas le seul !
    Je ne suis pas tout à fait d’accord avec le constat. Il ne fallait pour moi pas s’attendre à un titre, a minima en mixte. En féminine, c’était un peu plus ouvert. Une petite chance existait en U16F et U10F notamment, où les représentantes d’Occitanie n’ont pas démérité pour autant (en U08F, il était juste impossible de s’attendre à quoi que ce soit, personne n’ayant un ELO dans la catégorie (hormis la première avec un petit ELO). Bravo à Cassandre du coup !). En U08, la Ligue avait dans ses rangs le deuxième ELO des engagés, mais la première place était juste inaccessible.
    Un peu plus de Top 10 ou qualifiés d’office était envisageable.
    Pour espérer mieux, il faut des joueurs a minima à proximité des seuils de qualification d’office à l’ELO (en les corrigeant suite à la réforme de l’ELO intervenue en mars).
    Après, un championnat reste un championnat, avec son lot de surprises (et il y en a généralement pas mal) et de désillusions (nombreuses également, et elles ont concerné certains jeunes de la Région). Ce n’est pas la loterie non plus, mais rien n’y est garanti. L’approche de la pression face à cet "événement de l’année" peut aussi être un vrai sujet pour certains. L’enfant peut aussi être malade à ce moment-là, et c’est alors la faute à pas de chance !

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  • Le 30 avril à 10:02, par Arnaud Denaes En réponse à : Championnat de France jeunes, un bilan très mitigé.

    La responsabilité de ces résultats ne sont pas à mettre sur les seules épaules de la Ligue de mon point de vue.
    Chaque échelon (Ligue, CD, club et parents) a son rôle à jouer.
    En U08 (on peut aller jusqu’à U10F pour les féminines sans doute), les seules qualités de l’enfant peuvent suffire pour faire une bonne performance en championnat. Au-delà, c’est l’accompagnement qui peut faire qu’un enfant réussisse.
    Le club est le premier vecteur pour progresser. Encore faut-il qu’il éduque aussi les parents sur la manière dont ils doivent accompagner leur enfant les premières années à la maison (analyser ses parties, faire des problèmes (avoir bien vérifié et pas jouer le coup à l’instinct), travailler peut-être les finales...). Ce que je dis là n’est peut-être pas juste/exhaustif, mais c’est ce que je comprends de ce qu’il faudrait faire, même si on ne me l’a jamais clairement dit, et qu’il n’existe pas de guide sur l’accompagnement d’un jeune aux échecs.
    Les parents ont aussi un rôle à jouer dans l’accompagnement des enfants sur des tournois. Et cela nécessite des déplacements, et donc de sérieux efforts.
    Aussi, dès lors que l’enfant atteint un certain niveau, il aura besoin d’un entraîneur personnel pour continuer à progresser et viser un résultat dans les catégories d’âge plus avancées. Mais comment le choisir ?

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  • Le 30 avril à 10:03, par Arnaud Denaes En réponse à : Championnat de France jeunes, un bilan très mitigé.

    Les clubs d’Occitanie regorgent d’entraîneurs sous les 2200. C’est très bien pour un accompagnement initial, en club, mais je pense qu’il faut passer le cap dès lors que le niveau de l’enfant le nécessite. L’expérience d’un titré (MI, GM) est sans doute importante aussi pour accompagner les plus forts et "expliquer le chemin". C’est une denrée qui existe mais assez rare dans la région à ma connaissance. Dès la catégorie U12, le titre se joue parmi ceux ayant un ELO à environ 2000... Dès lors, un fort entraîneur semble nécessaire pour ceux qui veulent espérer jouer les premiers rôles.
    Nos jeunes se frottent peu au haut niveau. Il n’y a plus de club d’Occitanie en Top Jeunes (et la N1 Jeunes, ce n’est pas hyper relevé). Et aucun ne peut y prétendre à l’heure actuelle, il ne faut pas se voiler la face, et c’est lié au niveau général des jeunes de notre Ligue. La "Dream Team" des joueurs de la région (composée des 2 meilleurs joueurs à l’ELO de chaque catégorie d’âge) ne jouerait sans doute pas les premiers rôles en Top Jeunes. Mais au-delà de cela, rien n’est fait pour que nos jeunes puissent en avoir la chance.

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    • Le 2 mai à 12:20, par Raphaël Long En réponse à : Championnat de France jeunes, un bilan très mitigé.

      Éternel débat mais je me dois de réaffirmer mon avis comme à chaque fois qu’on aborde le sujet : non, il n’est pas nécessaire d’avoir de maîtres pour faire monter les jeunes au top niveau national. Il vaut mieux un 1900-2000 bien formé, pédagogue et qui a une idée précise d’où il veut emmener l’enfant plutôt que prendre quelqu’un de mieux classé en supposant qu’il va pouvoir l’emmener plus loin. Un entraîneur a bien plus à apporter que simplement son niveau aux échecs. Que ce soit sur les finales ou d’autres compartiments du jeu, il y a toujours quelque chose à creuser, ça dépend du profil de l’enfant et de l’entraîneur.

      Certes, l’apport d’un maître est un vrai plus non négligeable, mais cela n’est le cas que lorsque le maximum a été tiré de ses précédentes expériences. Il m’est arrivé à plusieurs reprises de récupérer des jeunes formés par mieux classés que moi, parfois accompagnés par des GM, qui avaient simplement besoin de revoir certaines bases pour combler d’énormes lacunes.

      Concernant le niveau global des jeunes, je ne peux qu’être d’accord. J’ai vécu dans une génération "dorée" avec environ une dizaine de joueurs aujourd’hui classés entre 1900 et 2300 (dont Niels avec une norme) et déjà très fort à l’époque du Languedoc-Roussillon. Niveau pas encore atteint par la nouvelle génération mais au vu de la progression rapide de certains je pense que cela ne devrait pas tarder...

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  • Le 30 avril à 10:03, par Arnaud Denaes En réponse à : Championnat de France jeunes, un bilan très mitigé.

    Pour en avoir discuté avec d’autres, les parents sont généralement d’accord pour faire le constat que la guéguerre entre les clubs, qui est flagrante en certains endroits du territoire, même si elle s’est estompée dans d’autres ces dernières années, nuit aux progrès de leurs enfants, que la plus grande métropole de la région a bien trop de clubs (qui se tirent dans les pattes). L’idéal serait que nos enfants puissent être rattachés dès lors qu’ils ont démontré du potentiel à un ou deux clubs "phares" de la région (un à Toulouse, un à Montpellier (et quand il y a plusieurs gros clubs, l’un serait pour les jeunes, l’autre pour les compétitions par équipe adulte par exemple)) avec un lien maintenu avec leur club d’origine en bonne entente (où ils pourraient continuer à aller (sans être le pestiféré qui est parti)) pour y jouer, et éventuellement y suivre des cours. Il faudrait qu’ils y bénéficient d’un entraînement régulier de haut niveau. Ce serait aussi très intéressant pour les jeunes des clubs des villes "périphériques". Par ailleurs, l’accès que nous a donné le covid à la visio fait un super vecteur pour les cours (surtout si par niveau), pour justement tout ceux qui ne sont pas à côté d’un des clubs "principaux". Des cours collectifs réguliers pour les meilleurs jeunes pourraient aussi être organisés (par la Ligue d’abord ? ou par les clubs qui les regrouperaient à terme.).

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  • Le 30 avril à 10:03, par Arnaud Denaes En réponse à : Championnat de France jeunes, un bilan très mitigé.

    Après, pour progresser, il faut jouer contre des joueurs plus forts, il n’y a pas de secret. Certains comités départementaux ont mis en place des circuits avec un certain nombre de tournois et des récompenses (ou pas) à la fin de la saison. Je n’ai pas d’avis sur le besoin de récompenses. Les trois formules que j’ai identifiées (mon garçon y ayant participé) sont celles des 31, 34 et 66. Le circuit du 31 est réservé aux jeunes. Du coup, les meilleurs, isolés par leur ELO, iraient faire un tournoi juste inintéressant. Donc ils n’y vont simplement plus, et cela se joue principalement entre joueurs de faible niveau, et ne permet que peu de progrès. Beaucoup d’énergie pour rien de mon point de vue. Le circuit du 34 ("Deleuze") est ouvert. Il permet aux jeunes de se frotter aux adultes. C’est beaucoup mieux car le niveau est plus relevé, et qu’ils ont ainsi l’occasion de faire plusieurs parties "intéressantes". Il se limite aux parties rapides par contre. Le circuit du 66 alterne les deux formes (open et réservé aux jeunes). Il alterne aussi parties lentes et parties rapides. C’est sans doute la meilleure formule.

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    • Le 2 mai à 12:26, par Raphaël Long En réponse à : Championnat de France jeunes, un bilan très mitigé.

      Le 66 alterne entre les 2 pour leur circuit, mais dans le 34 nous le faisons pas en raison de la lourdeur organisationelle. Et la raison en est simple : il y a environ 2 fois plus de tournois homologués tous formats confondus et 3 fois plus d’opens classiques que dans les PO. Le circuit Deleuze est déjà assez gros à gérer (7 tournois rapides) et de plus il n’y a pas de volonté de le transformer radicalement car il s’agit de notre patrimoine locale, notre évènement annuel traditionnel.

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  • Le 30 avril à 10:04, par Arnaud Denaes En réponse à : Championnat de France jeunes, un bilan très mitigé.

    Autre sujet, le championnat de France Jeunes se joue en cadence lente 90’+30" dès les U12 (et 50"+10’ en U08 et U10). Encore faut-il pour nos jeunes savoir jouer sur ces cadences où il faut savoir ne pas tout blitzer si on veut jouer les premiers rôles. Or certains départements n’ont aucun open en cadence lente, ou très peu. Même certains gros département n’en ont pas beaucoup : le 31 est un bon exemple avec 2 tournois en 2023 (dont un en format 90 minutes + 30 secondes avec rajout de 30 minutes au 40è coup et des parties qui commencent à 16H, ce qui n’est pas forcément ce qu’il y a de plus adapté pour les jeunes). Bref ! Il appartient une nouvelle fois aux parents de les accompagner à distance sur plusieurs jours (ce qui est donc un investissement) pour qu’ils puissent accéder à ce type de tournoi, nécessaire à leurs progrès.
    Enfin, la Ligue au travers des Pôles permet un accompagnement financier des meilleurs jeunes. Ce n’est pas le cas de toutes les Ligues, et c’est donc positif. Après, elle pourrait plus s’impliquer dans le suivi desdits jeunes concernés, plutôt que tout déléguer aux clubs. La fédération a aussi développé un plan de performance qui devait a priori être dérivé dans les Ligues...

    Ceci n’est qu’une opinion, liés à quelques constats que tous ne partageront possiblement pas.

    Bonne journée,

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