Le Barça et les Echecs

[axel prieur]

Où étaient les demis défensifs sur toutes les occasions bavaroises ?

Ils sont restés dans les années 60, depuis on les appelle "milieux defensifs"

[Philippe]

OK avec toi Philippe, mais pourquoi le Barça a-t-il tourné le dos au jeu qui faisait sa force, c'est à dire un jeu de passes courtes, les 3 lignes de joueurs étant proches les unes des autres et ces derniers en perpétuel mouvement ?

Si tu as la réponse, écris au Barça, ça fait 8 ans qu'ils cherchent !

[Philippe]

Où étaient les demis défensifs sur toutes les occasions bavaroises ?

Ils sont restés dans les années 60, depuis on les appelle "milieux defensifs"

Tu as raison, garçon ! un autre milieu pour moi svp !

[Patrice Vincens]

Au-delà du déroulement et du score de cette finale à nouveau perdue par un club français (11 défaites en 13 finales !), ce qui m'interpelle, c'est l'absence de charisme et de soutien du PSG sur le plan national. En province, sans parler du cas marseillais, où la victoire bavaroise a été fêtée, aucune manifestation populaire de soutien, aucun témoignage d'adhésion à ce club.
En 1976, St Etienne était le club de la France entière et avait des supporters dans le plus éloigné des villages. Des voitures arboraient le macaron et le drapeau du club forézien. Partout des clubs de supporters s'étaient créés. La France laborieuse et profonde se reconnaissait au travers de ces joueurs stéphanois issus pour la plupart de milieux assez modestes.
Rien de tel pour le PSG qui a l'image d'un club artificiel à l'entourage bling-bling, soutenu par les élites parisiennes, et par elles seules, la fracture Paris-province se faisant sentir jusque dans le sport.

[axel prieur]

Je ne me rappelle pas qu'il y ait eu non plus de gros soutien national pour Marseille en 2018 ou Monaco en 2004 tel que tu le racontes pour Saint Étienne (je n'étais pas encore né pour le vivre). Ce n'est pas une question de Paris vs Province.
Par contre, tu ne racontes pas comment ça s'est passé pour Marseille en 91 et 93.

[Patrice Vincens]

Pour l'OM, rien de comparable avec le phénomène St Etienne. L'OM a une empreinte très forte à Marseille et dans ses environs, et a quand même des supporters dans toute la France, ce qui est peu le cas du PSG, sans atteindre toutefois l'engouement suscité jadis par les stéphanois. Un marchand de maillots d'Albi me disait que quand il en vend 1 du PSG, il en vend 20 de l'OM.
Qu'on le veuille ou non, la France est un pays profondément jacobin, et cela a des répercutions bien au-delà de la politique.

[Be Here Now]

"(...)On ne peut donc vraiment comparer les époques." Anatoly Karpov

https://www.lexpress.fr/actualite/sport ... 21975.html

https://www.franceinter.fr/emissions/af ... tobre-2015

La faiblesse tout court du championnat de France dans les 60's, les années yeah yeah, ne doit pas être négligée

[Be Here Now]

Et que dire de l'épopée de l'AJA en 1992-93?

https://youtu.be/ElWJ3TS5wJQ?t=153

Stéphane Chapuisat était dans le viseur de Bernard Tapie, tout un symbole.

[FREDO]

Au-delà du déroulement et du score de cette finale à nouveau perdue par un club français (11 défaites en 13 finales !), ce qui m'interpelle, c'est l'absence de charisme et de soutien du PSG sur le plan national. En province, sans parler du cas marseillais, où la victoire bavaroise a été fêtée, aucune manifestation populaire de soutien, aucun témoignage d'adhésion à ce club.
En 1976, St Etienne était le club de la France entière et avait des supporters dans le plus éloigné des villages. Des voitures arboraient le macaron et le drapeau du club forézien. Partout des clubs de supporters s'étaient créés. La France laborieuse et profonde se reconnaissait au travers de ces joueurs stéphanois issus pour la plupart de milieux assez modestes.
Rien de tel pour le PSG qui a l'image d'un club artificiel à l'entourage bling-bling, soutenu par les élites parisiennes, et par elles seules, la fracture Paris-province se faisant sentir jusque dans le sport.

Le sport n'a absolument plus rien avoir avec ce qu'il se faisait autrefois, l'argent fausse tout de nos jours.

Autrefois, les clubs formaient les joueurs leurs zones géographiques, et si ces derniers avaient un certain de talent, avec du travail, cela assurait l'aura et la prospérité du club formateur. Il y avait une sorte d'émulation, et de réciprocité vertueuse dans cette façon de fonctionner.

A présent, ce sont les clubs disposants de mécènes qui achètent les joueurs déjà formés et à plus haut potentiel à coup de millions d'Euros à tour de bras ... il n'y a rien de surprenant à ce qu'ils se retrouvent en pole position dans les classements des championnats, et pour revenir à ce que tu disais, cela ne m'étonne pas à ce qu'il n'y ait pas de témoignage, soutien ou adhésion aux clubs concernés, il n'y a vraiment aucun mérite à cela.
Maintenant, le sport, c'est du show, du spectacle, et une manifestation particulièrement prisée par des annonceurs qui ont des choses à vendre...

C'est vraiment le reflet de la société dans laquelle nous vivons. Est-ce vraiement cela que nous voulons ?

[Be Here Now]

https://www.football-the-story.com/blog/fc-nantes


Agréable présentation quasi-exhaustive du FC Nantes, que je vous invite à consulter.


Pour rebondir plus au coeur du sujet initial, grande équipe se conjugue souvent avec éléments individuels forts.


Un exemple notable, Calais, à la jonction des deux siècles, avait réussi un fort bel exploit, analysable sur le long terme.


Actuellement, K. Mbappé déchaine les passions tout autant que Messi au Barça il y'a quelques années.


C'est la magie du football.